Timéo Ruppen à l’aube d’une carrière prometteuse.

Le jeune Valaisan, qui habite dans le canton de Fribourg, est un passionné de vitesse. Depuis tout petit, il est pilote de karting et commence à se faire un nom.

Un jeune passionné.
Timéo Ruppen (16 ans) vient de Fétigny (FR) mais son papa est sierrois. Il est pilote de kart depuis ses 8 ans.  En dernière année du cycle d’orientation, c’est au collège qu’il poursuivra son parcours professionnel.
Son métier de rêve serait « pilote automobile, que ce soit en endurance ou en Formule 1, j’aimerais être pilote pro ; chez Ferrari pour l’endurance et n’importe quelle écurie pour la Formule 1 car c’est vraiment le top niveau », s’extasie le Valaisan d’origine.
S’il devait malheureusement choisir un métier plus « commun », Timéo se verrait Coach sportif: « ça me tente bien ».
Jusqu’à ce jour, le plus grand succès de Timéo a été sa cinquième place en championnat suisse il y a deux ans, suivi d’une septième place sur 40 pilotes pour l’année passée. 


Timéo et son papa Johann en pleine discussion devant le petit bolide.


Photo: Zamir Loshi (08.10.2022) Wohlen (CH) Finale der Schweizer Kart Meisterschaft (SKM) 2022

 
Dans la cour des grands.

Depuis une année, le valaisan roule dans la catégorie des « grands ». Il roule désormais sur un kart différent, un moteur différent et des sensations nouvelles qu’il maîtrise déjà, mais il lui reste de l’expérience à acquérir.

Dans le karting, le point de corde est le point où l’on commence à débraquer et à réaccélérer dans un virage, en direction du point de sortie. C’est au niveau de ce point-là que se trouve notre athlète.  En effet, il est passé de la catégorie OK Junior (12 à 14 ans) à la catégorie X30 Sénior (14 ans et plus).

Dans sa discipline, les catégories s’établissent en fonction du poids du pilote, additionné au poids du kart. L’âge est moins important.

Timéo mène la course sur le circuit italien de Kartodromo Franciacorta

Photo : Timéo Ruppen



Nouveaux circuits, nouveaux adversaires.

Pour l’instant, il participe uniquement au championnat suisse et au Vega Trofeo.
Désormais, il prendra part au championnat italien ainsi qu’à deux manches de Coupe d’Europe. Timéo évoluera aussi dans d’autres championnats.

Son objectif en Suisse est de terminer sur le podium (environ 40 à 50 pilotes). Pour le championnat italien, le jeune homme a en tête un top quinze (environ 120 coureurs). Quant aux manches européennes, le sportif compte apprendre de ses adversaires étrangers, s’améliorer et acquérir de l’expérience pour la prochaine saison. 

Timéo en pleine concentration à Kartodromo Franciacorta en Italie.

Photo : Timéo Ruppen.

Une organisation précise. 

L’équipe de Timéo, KartBox, lui fournit son kart, les outils et le nécessaire pour les courses et les entraînements. Il loge avec les membres de son équipe et passe le week-end avec eux. « On essaie de manger et de s’amuser en équipe, pas seulement de s’entraîner ensemble », explique le très calme Timéo.

Le jeune homme traverse l’Europe pour son sport et remercie chaleureusement sa famille et ses proches de lui permettre de réaliser son rêve.
Timéo se décrit comme un pilote assez calme, qui ne s’énerve pas s’il perd des places, mais qui fera tout pour les récupérer. Il n’abandonne jamais avant le drapeau d’arrivée. Il cherche les limites de chaque circuit, de chaque virage.  Il a aussi des points à améliorer, notamment son manque d’agressivité. « Je dois être plus agressif dans les déplacements, aller chercher ma place, tenter des dépassements », précise le jeune pilote.

L’anecdote de Timéo.
Timéo décrit un épisode marquant de sa carrière, une course remplie de chamboulements : « En championnat suisse, je suis disqualifié lors de la deuxième manche avant la finale, pour une non-conformité de la largeur de mon parechoc ». Je me retrouve donc dernier sur la grille. Il pleuvait ce jour-là et je savais que le départ allait être dangereux. Après trois tours, je suis déjà remonté à la troisième place. Devant moi, les deux premiers se battent et j’en profite pour faire d’une pierre deux coups. Je me retrouve en tête et je gagne donc ma première manche des Championnats suisses, c’est un magnifique souvenir ».

Comme quoi, il ne faut jamais lâcher avant le drapeau à damier. 

Texte : Amaëlle Caloz