Gilles Mottiez et le cyclocross c’est fini ! Le sportif valaisan a décroché les pédales et pose désormais les deux pieds au sol, prêt à conquérir d’autres sommets. Nul doute qu’avec ce joli palmarès, un bel avenir s’offre à lui.
Des victoires et du plaisir
Si on retrace le parcours de Gilles Mottiez, on peut voir que la passion s’est alliée au talent et au plaisir de grimper, de descendre des routes de tous pays confondus. Ce valaisan a beaucoup appris sur lui, sur ses capacités mentales et physiques et surtout sur son dépassement de soi. D’aventures en aventures entre les beaux sentiers valaisans et les autres nationaux, Gilles Mottiez a vécu une belle carrière sportive.
Fin sportive ou presque
Gilles Mottiez veut tout simplement profiter: “ disons qu’après 6 années de coupe du monde en élite, je n’avais tout simplement pas de réelles perspectives dans ce monde-là. Financièrement parlant, je ne gagnais pas grand chose, je tournais à 0 grâce à mon fanclub et des partenaires privés mais à long terme, ce n’est pas viable. J’ai bientôt 28 ans, j’ai toujours travaillé à côté donc forcément la question de l’argent revient souvent. Et comme tous les sports c’est très dur de combiner un travail, le sport à haut niveau et la vie privée. J’étais tout simplement arrivé à la fin d’un cycle et le besoin de passer au suivant devenait évident. J’aurai volontiers continué si je pouvais le faire comme un vrai pro mais semi-pro sur le long terme, c’est trop dur.” explique le cyclocrossman.
Les projets et les objectifs
Le coureur valaisan n’a pas dit son dernier mot avec son vélo. “ Je vais augmenter à 80% dans mon entreprise actuelle où je travaille comme ingénieur dans le monde de la robotique. En parallèle, j’aurai un petit mandat pour encadrer les jeunes talents lors des entraînements techniques et des compétitions de VTT.” Faire une pause avec son vélo et mettre la priorité sur le travail qui le passionne tout autant.
On lui souhaite une belle carrière professionnelle et cette envie d’apprendre à la nouvelle génération à se faire une place dans le domaine du cyclisme.
Texte : Stéfanie Rossier
Photos : Archives Gilles Mottiez